Conseil Municipal du 4 avril 2011

Point 1 : Budget primitif 2011 - budget principal

Déclaration de Dominique Sanz

Monsieur le Maire, Chers collègues,
 
La dernière consultation électorale traduit sous des formes diverses par l’importance de l’abstention un profond malaise mais surtout un mécontentement et un rejet de la politique de Sarkozy. La présentation du budget primitif 2011 démontre les méfaits de celle-ci sur les collectivités locales et plus particulièrement sur notre commune.
 
Lors du débat d’orientation budgétaire du 7 Février nous dénoncions déjà la volonté de destruction et d’asphyxie du budget des collectivités territoriales menée par ce gouvernement.  En effet, nous le savons tous ici les collectivités locales sont à l’origine de 73 % de l’investissement public, et celles-ci sont un maillon essentiel de la chaîne du développement de nos territoires, de la solidarité et de la démocratie de proximité. Les services publics mis en œuvre par la commune , communauté urbaine, département ou la région, dans de nombreux domaines (transports, des infrastructures ou des logements sociaux par exemple) forment la pierre angulaire de notre République et de la cohésion nationale. Ils constituent  pour tous nos concitoyens  et en particulier les plus fragilisés un rempart contre la crise actuelle que traverse le capitalisme.
 
Ainsi le gel pour trois ans des dotations de l’Etat engendre une baisse nette du fait de l’inflation. En effet, l’augmentation du prix des dépenses communales appelé « panier du maire » est généralement du double de l’inflation. En outre par la suppression de nos principaux leviers fiscaux( TP par ex.) et la réduction dogmatique du nombre de fonctionnaires, le gouvernement nous amène devant une équation insoluble. Etant privé de recettes telles que la Tp, soit nous réduisons les services publics rendus, soit pour y répondre nous augmentons la fiscalité des ménages , premières victimes des ravages de la crise actuelle. L’évolution des bases et des taux peuvent constituer un effort pour les familles  frappées lourdement par des augmentations diverses (gaz, électricité par ex.).
 
Aussi notre rôle d’élu local est donc dans ce contexte d’informer nos concitoyens sur la casse des collectivités locales orchestrée actuellement par ce gouvernement, notre mandat est aussi de répondre aux besoins de la population malgré toutes les contraintes citées plus haut. Notre gestion du budget de la commune doit être rigoureuse mais elle doit être moteur en matière de création d’emplois, de services rendus aux habitants mais également vecteur de nouvelles solidarité.
 
C’est donc un budget tenant compte des réalités, tout en restant offensif et solidaire que nous allons voter, et ce malgré la « contraction » des dotations et compensations de l’Etat comme il est souligné dans le rapport.  Ce budget intègre les objectifs et les engagements pour lesquels nous sommes élus. Comme l’aide financière au CCAS, à l’amicale laïque, aux associations caritatives, mouvement sportif, la culture, le comité des œuvres sociales, et les centres socioculturel, l’association Océan etc.  Il donne également les moyens de maintenir les effectifs de salariés de notre ville, assurer leur avancement, de garantir la qualité des services publics telle la maintenance de nos équipement comme les écoles, les bâtiments communaux etc.
 
Pour conclure et bien que cela n’impacte par directement le budget de la ville nos engagements avec Nantes métropole ( dont nous finançons indirectement les compétences) doivent être au cœur de nos préoccupations. Le PLH dans sa diversité d’objectifs, le déplacement, le handicap, le transport, la voirie devront toujours faire l’objet de suivi et d’écoute de nos concitoyens.
 
Merci de votre attention.