Pour la Libération de Salah Hamouri

Depuis des décennies, des milliers de Palestiniens sont tués ou maltraités par une puissance impérialiste qui colonise illégalement chaque jour un peu plus les territoires cisjordaniens et du plateau du Golan. Vivre sous le joug de la terreur coloniale signifie, entre autre, de pouvoir se faire arbitrairement emprisonner par une procédure de « détention administrative » sans être informés de la raison de son emprisonnement, sans inculpation ni procès. Cette détention administrative, qui peut être renouvelée selon le bon vouloir des autorités tous les six mois, est un système carcéral bien connu des régimes oppressifs (tel que l’Apartheid en Afrique du Sud) qui n’assure aucun objectif de « justice » mais seulement de répression des opposants politiques.

C’est dans ce cadre que notre compatriote Salah Hamouri est aujourd’hui détenu. Plusieurs fois inculpé sous le titre d’accusations calomnieuses, Salah Hamouri connaît la détention à cause de son engagement en faveur du droit international et notamment pour celui du traitement réservé aux prisonniers politiques palestiniens. Sans qu’aucun motif ne soit avancé pour justifier son enfermement, Salah Hamouri fait partie des 6.300 prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons militaires israéliennes et n’a aucun moyen de savoir, à ce jour, s’il sera un jour libéré.

Sans faire l’amalgame entre politique et religion, nous condamnons fermement le Gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahu, qui opprime, violente, exproprie, emprisonne et tue le peuple palestinien à qui on refuse droit de disposer d’eux-mêmes.

Il est urgent de stopper la violence. Il est du devoir de la France, de l'UE et de ses pays membres, des chefs d'Etat et gouvernements démocratiques de parler d'une même voix pour mettre un terme immédiat aux violences et contraindre le gouvernement israélien à respecter les résolutions de l'ONU et le droit international.

Le conseil Municipal de Couëron demande instamment au gouvernement Français, et au Président de la République, de prendre leurs responsabilités – la France étant membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU – en rappelant au gouvernement israélien son obligation de respecter le droit international et les droits humains universels, et en agissant pour que dans les délais les plus brefs pour que Salah Hamouri, ainsi que l’ensemble des prisonniers politiques, n’ait plus à subir l’injustice honteuse de la détention autoritaire.